Chez J2S

Génération automatique : mode page ou mode livre ?

La génération automatique de documents InDesign/PDF à partir d’une source de données type XML/JSON est une de nos spécialités. Un flux de donnée est mis en place entre l’outil du client1 et notre solution, l’utilisateur clique sur un bouton et il obtient un document InDesign/PDF : génial !

Quand il s’agit de mettre en page des données, au même titre que les peintres sont contraints par les dimensions de la toile, que les architectes et les sculpteurs subissent la gravité, les maquettistes n’échappent pas à la règle et eux aussi ont un terrain de jeu limité : la page2. La mise en page est un jeu d’équilibre entre les données et cette surface.

Nous distinguons alors deux cas : est-ce que ma mise en page est limitée à une page voire à une partie de celle-ci ou puis-je créer d’autres pages si la place manque ?

Dans le premier cas, la mise en page est contrainte par la surface ciblée. Il s’agit d’y faire tenir toutes les données. C’est donc cette surface qui prend le pas sur les données. Il s’agit donc de trouver des solutions pour les y placer toutes : nous jouons alors sur le corps du texte, l’habillage, plaçons des tableaux… Ici, la mise en page est conduite par la page.

Dans le second cas, c’est la donnée qui prend le pas sur la surface. Elle coule et des pages sont créées tant qu’il y a de l’information à placer3. Là, la mise en page est conduite par la donnée.

Techniquement, dans les deux cas, nous retrouvons le même schéma général :

Les données sont « linéarisées » ou aplaties, le but étant de les rendre plus facilement utilisables. Elles sont ensuite transmises au moteur de génération qui fabrique le document. Le dossier de travail que vous voyez lié au moteur contient les styles à employer (des fichiers InDesign) ainsi que les règles pilotant l’automate.

La différence entre le mode page et le mode livre se situe au niveau des briques sollicitées : quand il s’agit de remplir une surface, seul J2S Layout Toolbox est mis en œuvre ; quand il s’agit de faire couler des données, c’est J2S Book Generator qui pilote. (À noter que J2S Book Generator fait lui-même appel à J2S Layout Toolbox.)

En réponse à une demande d’automatisation, puisqu’il ne peut y avoir qu’un seul maitre, la page ou la donnée, il font donc choisir. Ce choix conditionnera la technologie, J2S Layout Toolbox ou J2S Book Generator. Est-ce que dans la charte à mettre en œuvre, il y a du texte qui coule sur plusieurs pages ? J2S Book Generator est alors la solution. Faut-il placer une offre dans une zone ? C’est alors J2S Layout Toolbox qui est choisi.

N.B. Nos outils prennent en comptera possibilité de finaliser les documents à la main. C’est particulièrement important dans le cas du mode livre : avec du texte qui coule sur un grand nombre de pages, certains choix de mise en page pourraient rendre les modifications très lourdes.

Dans tous les cas, nous avons la solution !

Pour aller plus loin :

  • Une interview de Julie et Maria deux de nos intégratrices ayant une forte expérience dans la fabrication automatisée de livres ( première et seconde partie ) ;
  • Un exemple réel de mise en place d’une solution de génération 100 % ;
  • Un tutoriel qui explique comment fabriquer des règles de mise en page pour J2S Layout Toolbox.

Vous voulez en savoir plus, vous avez un projet de génération automatique ? Contactez-nous  : nous serons ravis d’échanger.

Jean-Yves Jourdain

JY. Jourdain

Cofondateur de J2S


  1. Ce peut être un PIM, un CMS, un DAM, bref, ce que vous voulez. ↩︎

  2. Ne dit-on pas que la créativité nait de la contrainte ? ↩︎

  3. Cela dit, même dans ce cas-ci les contraintes existent. Le nombre de pages total peut être limité ; par exemple, parce que la reliure est déjà prête. Ou bien, si le document est imprimé sous forme de cahiers, le nombre de pages total peut devoir être un multiple du nombre de pages que comporte ces cahiers. Sans compter qu’il ne s’agit pas de terminer la génération sur une page vide à 90 %. ↩︎

(Article Chez J2S du 3/6/2022)